Dre Eve-Lyne Marchand

Une clinicienne passionnée

La Dre Eve-lyne Marchand, BSc, MD, PhD, FRCPC, est une radio-oncologue spécialisée dans le traitement des cancers gynécologiques et hématologiques (leucémie/lymphome). Depuis dix ans, elle exerce au sein du département de radiologie, de radio-oncologie et de médecine nucléaire de l’Université de Montréal, offrant un accompagnement précieux à ses patients à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Parcours académique

La Dre Marchand entame son parcours académique à l’Université de Montréal où elle obtient d’abord un baccalauréat en biochimie, puis poursuit ses intérêts en recherche fondamentale avec des études graduées en pharmacologie. Dans le cadre de son doctorat, ses travaux de recherche portent sur le remodelage cardiovasculaire en réponse aux antihypertenseurs, pour lesquels elle obtient une bourse d’étude des Instituts de recherche en santé du Canada en 2001.

Dans l’optique d’obtenir une perspective clinique, elle s’inscrit au programme de médecine de l’Université de Montréal après avoir obtenu son doctorat en pharmacologie en 2003 et complète ses études médicales en 2007. Ayant un intérêt en oncologie, entre autres de par la relation thérapeutique privilégiée avec les patients atteints de cancer et leur famille en plus de la rapide évolution des avancées thérapeutiques et technologiques en oncologie ayant un impact direct sur la pratique clinique, la Dre Marchand décide de poursuivre sa formation médicale en radio-oncologie.

Après avoir complété ses études prégraduées et graduées à l’Université de Montréal, elle choisit l’Université de Toronto pour faire sa résidence en radio-oncologie, ayant été séduite par le programme de résidence lors de son entrevue en plus des nombreuses opportunités de recherche fondamentale, clinique et technologique au Princess Margaret Hospital. Elle obtient son diplôme de spécialiste du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en 2012, puis entame une surspécialisation dans le traitement des cancers gynécologiques, ainsi que des indicateurs de la qualité des soins en radio-oncologie lors de ses périodes de fellowship d’abord à l’Université de Toronto, puis conjointement avec l’Université Queens dans le cadre du partenariat canadien pour la qualité en radiothérapie (CPQR-PCQR).

Elle revient à Montréal en 2013 pour débuter sa pratique clinique et intègre le département de radio-oncologie de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Dre Marchand est professeur adjoint de clinique au Département de radiologie, de radio-oncologie et de médecine nucléaire de l’Université de Montréal.

Des implications variées

Pour la Dre Marchand, il a été tout à fait naturel d’intégrer un centre universitaire. En effet, les opportunités d’implication en recherche et en enseignement qu’offre une pratique en centre académique tout en poursuivant une pratique clinique se conjuguent parfaitement avec sa véritable passion qui sont les soins aux patients. Elle considère d’ailleurs la clinique, une des multiples facettes de sa profession, comme la pierre angulaire de sa pratique.

Au quotidien, ses tâches cliniques incluent la prise en charge de patients conjointement avec les équipes multidisciplinaires d’oncologie, l’élaboration ainsi que l’administration des plans de traitements de radiothérapie tant curatifs que palliatifs, en plus du suivi des patients une fois les traitements de radiothérapie complétés, ce qui lui permet d’établir une relation thérapeutique privilégiée longitudinale avec ses patients. Sa pratique clinique inclus également la curiethérapie, une radiothérapie très ciblée qui par la mise en place d’implants temporaires au niveau de la tumeur permet d’administrer de hautes doses de radiothérapie de façon très conforme à la tumeur tout en limitant la dose aux organes sains avoisinant.

En plus de ses diverses obligations cliniques, elle s’engage dans plusieurs activités professionnelles pour maintenir un équilibre dans sa pratique. Elle préside notamment le comité du Programme de support professoral du Département de radiologie, de radio-oncologie et de médecine nucléaire de l’Université de Montréal.  Cette équipe gère l’allocation des subventions de recherche aux membres du département, ainsi que le programme de bourses de stages d’été offerts aux étudiants prégradués. Dre Marchand s’implique également auprès du comité de philanthropie, et a intégré, depuis maintenant trois ans, le comité exécutif des examens du Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada pour sa discipline.

À titre de professeure adjointe de clinique, elle contribue à la formation de futurs médecins en tant que monitrice clinique du cours d’Introduction à la méthode clinique et en fournissant un enseignement continu aux résidents du programme de radio-oncologie.

En plus de ses divers rôles administratifs, elle accorde une grande importance à son engagement dans la recherche au sein de groupes nationaux et internationaux, et ce dans des projets du domaine de la gynéco-oncologie et du lymphome, qui sont ses champs de spécialités. Une de ses dernières contributions, parue en février 2024 dans Journal of Clinical Oncology, se concentre sur l’identification des patients à risque de récidives après avoir subi un traitement de chimiothérapie-radiothérapie curative pour le cancer du col de l’utérus, en se basant sur la détection d’ADN viral du papillome humain (VPH) dans le sang.

L’amélioration de la qualité des soins aux patients étant au cœur de ses préoccupations, depuis qu’elle a rejoint l’équipe de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, la Dre Marchand a laissé une marque indélébile grâce à son engagement en l’innovation, qu’elle a su démontrer par son rôle dans de nombreux projets novateurs. Les réalisations professionnelles représentent pour elle une grande fierté, car elles bénéficient avant tout aux patients qu’elle traite, et celles-ci sont également le fruit de collaborations avec plusieurs de ses collègues, dont la Dre Audrey Roux (radio-oncologue), le Dr Israël Fortin (radio-oncologue), la Dre Maryse Bernard (radio-oncologue), la Dre Isabelle Fleury (hémato-oncologue) et bien d’autres.

Elle a notamment contribué à l’implantation de la curiethérapie interstitielle à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, plus particulièrement pour les sites de traitement gynécologiques et du sein. De plus, elle a joué un rôle clé dans l’utilisation de la radiothérapie comme traitement de pont pour la thérapie cellulaire CAR T-cells chez les atteint de lymphomes au sein de son établissement. Plus récemment, chez les patients bénéficiant d’une greffe de moelle osseuse, elle a contribué à la transition de traitements de radiothérapie pancorporelle au cobalt vers un traitement par accélérateur linéaire. Le premier patient à bénéficier de cette approche a été traité en 2022. Les résultats positifs de ces innovations stimulent la Dre Marchand à rester à la pointe des dernières avancées technologiques pour offrir les meilleurs soins disponibles à ses patients.

Vie personnelle

En dehors de sa passion pour la radio-oncologie, Dre Marchand est une femme active et épanouie. Maman de deux jeunes filles, elle conjugue de façon efficace et saine ses impératifs professionnels et sa vie de famille. Par ailleurs, elle se garde en forme et tient à intégrer l’activité physique à son horaire. C’est grâce à un équilibre harmonieux entre sa carrière exigeante et sa vie personnelle qu’elle continue à s’épanouir, autant au niveau professionnel que personnel.

Un avenir rempli de possibilités

Dre Marchand se sent parfaitement à l’aise dans les rôles qu’elle occupe actuellement. Son milieu de travail lui permet de consacrer une grande partie de son temps à la clinique, sa passion première. Elle aspire à poursuivre cet engagement pour de nombreuses années encore, tout en restant ouverte à d’autres opportunités administratives à moyen et long terme. Parallèlement, elle continuera à s’investir avec enthousiasme dans ses multiples projets de recherche.

Une clinicienne engagée

Dre Marchand, qui a un parcours riche en expériences, incarne un modèle d’engagement, de passion et de rigueur. Son impact au sein de son environnement professionnel est indéniable, tout en étant guidée par l’intérêt supérieur de ses patients. Elle demeure un véritable joyau au sein de notre département, rayonnant non seulement en tant qu’excellente clinicienne, mais également en tant que collègue exceptionnelle.