Cet essai clinique multicentrique canadien de phase 3 vise à évaluer si l’imagerie par tomographie par émission de positrons / tomodensitométrie (TEP/TDM) utilisant un radiotraceur ciblant l’antigène de la membrane spécifique de la prostate (prostate specific membrane antigen, PSMA) peut guider de façon plus efficace les traitements de radiothérapie et la chirurgie.
Dans le cadre de cette étude, l’équipe dirigée par la Dre Cynthia Ménard, radio-oncologue au CHUM et professeur titulaire de clinique au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de l’Université de Montréal, vise le recrutement de 776 patients atteints d’un cancer de la prostate localisé à risque et qui doivent être traités par radiothérapie ou par chirurgie. Les patients avec récidive après prostatectomie pourront aussi participer à l’étude. Dans le cadre de l’étude, la plate-forme du cyclotron du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) produira le 18F-DCFPyL, qui fait partie d’une nouvelle génération de radiotraceurs TEP.
Pour mener à bien cette étude d’une durée de trois ans, la Dre Ménard et son équipe ont obtenu une subvention de près de trois millions de dollars de la Société canadienne du cancer et de la Fondation Movember.
Les Drs Fred Saad (urologue au CHUM, professeur titulaire, Département de chirurgie, Université de Montréal), Daniel Juneau (nucléiste au CHUM, professeur adjoint de clinique, Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire) et Jean DaSilva (radiochimiste, CRCHUM, professeur titulaire, Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire) font aussi partie de l’équipe.
En plus des variables d’impact clinique, les chercheurs évalueront aussi la rentabilité et les issues d’impact économique, en collaboration avec leurs collègues de l’Université de l’Alberta.