L’équipe de Francis Rodier (diplômé en biologie moléculaire, Université de Montréal 2005) reçoit une subvention des IRSC pour le projet Probing molecular mechanisms of epithelial ovarian cancer therapy-induced senescence to find biomarkers and drug targets.
Ce projet vise à développer de nouvelles stratégies pour améliorer l’efficacité du traitement du cancer de l’ovaire, l’une des tumeurs les plus mortelles chez la femme. Actuellement, le traitement de choix consiste à enlever chirurgicalement le cancer ovarien. Les cellules cancéreuses résiduelles qui ne peuvent être réséquées sont ciblées par chimiothérapie. Néanmoins, le mécanisme exact de la réponse des cellules cancéreuses à la chimiothérapie demeure inconnu. On sait que la chimiothérapie cause des dommages à l’ADN des cellules cancéreuses. En réponse à ceci, les cellules endommagées ont un certain nombre d’options : elles peuvent se réparer elles-mêmes, au risque toutefois qu’il advienne chez elles d’autres dommages à leur ADN; elles peuvent mourir; ou encore, elles peuvent entrer dans un état d’arrêt de croissance permanent appelé sénescence cellulaire (vieillissement cellulaire). L’équipe de Francis Rodier fait l’hypothèse que la sénescence cancéreuse induite par le traitement aura un impact sur la survie à long terme des patients. L’équipe propose de caractériser de façon détaillée la sénescence des cellules cancéreuses de l’ovaire au niveau moléculaire, et d’évaluer impact sur la survie des patientes.
Francis Rodier est chercheur fondamentaliste au Centre de recherche du CHUM et professeur sous octroi agrégé au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Son équipe est notamment composée de Thomas Gervais (Polytechnique) et Diane Provencher (gynécologie oncologique, CHUM) (diplômée en médecine, Université de Montréal 1979).