Le Dr Matthieu Pelletier-Galarneau (mathématiques et physique 2006, sciences biomédicales 2010, médecine 2011) et son équipe ont reçu une subvention des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour le projet Impact of 18F-FDG-PET/CT on management of patients with suspected native valve infective endocarditis.
Les infections des valves cardiaques, appelées endocardites infectieuses, surviennent lorsque des bactéries se trouvant dans la circulation sanguine se fixent et se multiplient sur l’une des valves. Cette infection peut entraîner de graves complications, y compris la destruction de la valve, la propagation de l’infection et, dans certains cas, le décès. Les symptômes des patients atteints d’endocardite sont très variables, ce qui rend le diagnostic clinique difficile. La tomographie par émission de positons (TEP) est un outil d’imagerie qui permet d’évaluer certaines maladies avec un degré élevé de précision. Les examens TEP ont été d’abord utilisés pour la détection de cancers. Les examens TEP ont également été démontrés comme extrêmement utiles dans l’imagerie de nombreuses maladies infectieuses. Le but de l’étude du Dr Pelletier-Galarneau est d’évaluer, dans une étude prospective regroupant 6 centres hospitaliers du Québec, si la TEP peut améliorer la performance diagnostique, au-delà des critères habituellement utilisés (critères de Duke). Les résultats de la recherche proposée pourraient avoir un impact direct et immédiat sur la prise en charge des patients suspectés d’endocardite infectieuse.
Le Dr Matthieu Pelletier-Galarneau est spécialiste en médecine nucléaire et chercheur clinicien au Centre de recherche de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM), ainsi que professeur adjoint de clinique au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Il est chercheur boursier clinicien junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS). Son équipe est notamment composée du Dr Gad Abikhzer (Département d’imagerie médicale, Hôpital général Juif) et du Dr Jean-Claude Tardif (Département de médecine, ICM).