Véronique Freire se mérite le Prix Bernadette Nogrady

13 novembre 2019

Bravo Véronique pour ton Prix Bernadette Nogrady,

Véronique s’est distinguée depuis les 8 dernières années dans les trois sphères de la vie d’une radiologue académique : l’excellence clinique, l’enseignement et la recherche.

Véronique a complété sa résidence à l’Université de Montréal en 2010. Elle était dès le début  une excellente résidente appréciée de manière unanime  par l’ensemble des patrons de l’UdM et aussi de ses collègues résidents. À l’époque, le trio que formaient Véronique Freire, Véronique Caty et Laurent Letourneau a réellement tiré le programme vers le haut. Ils surmontaient avec brio et charme les exigences de la carrière d’un résident, un peu comme les Charlie’s Angels, sauf que Laurent avait moins le physique de l’emploi …

Elle était déjà impliquée comme résidente dans la vie académique siégeant comme représentante des résidents au comité de réforme de l’apprentissage des compétences CanMeds ainsi que pour la préparation des visites du Collège royal.

Elle décide de faire son fellowship en imagerie  musculosquelettique à Paris dans le service du Professeur Jean Luc Drapé, loin de sa nouvelle flamme amoureuse, un certain Vincent Oliva … aussi issu de la filière Nogrady. Une fois encore, chaque fois que je revenais de Paris lors des JFR, ce ne sont que des éloges sur Véronique, décidemment cette petite fait toujours l’unanimité.

Son retour au CHUM dans la section imagerie musculosquelettique est encore un exemple parfait de l’excellence en clinique, enseignement et recherche. En ce qui concerne la clinique, elle a développé conjointement avec les membres de sa section (Nathalie Bureau, Thomas Moser et Marianne Lepage Saucier), un programme reconnu internationalement avec une pointe toute particulière en échographie et intervention musculosquelettique.

Pour l’enseignement, elle a fait accréditer à l’Université de Montréal, le diplôme d’étude spécialisée en imagerie et intervention musculosquelettique, programme de fellowship dont elle est maintenant directrice.  Elle a contribué à la formation de six fellows canadiens et internationaux dans le cadre de ce programme. En plus de superviser les résidents, elle donne régulièrement des cours aux étudiants en médecine, à nos résidents et résidents des autres spécialités. Elle a mis sur pied des stations ECOS pour les examens formatifs à la résidence et donne annuellement l’examen de pratique du Collège royal.

Elle est membre du comité d’évaluation du programme de résidence après en avoir assumé la présidence pendant plusieurs années.

En collaboration avec les docteurs Nathalie Bureau, Thomas Moser et Marianne Lepage-Saucier, elle a conçu et organisé un atelier extrêmement populaire sur l’échographie de l’épaule pour les journées de la FMSQ. Elle est membre du comité pédagogique du programme de résidence en radiologie diagnostique de l’Université de Montréal et directrice du fellowship.

Elle est extrêmement active en recherche, puisqu’on note 17 articles publiés, dont 10 en première ou dernière auteure, la plupart dans des revues internationales à haut facteur d’impact. Elle s’est vue mériter le Prix Quintiles IMS 2017 qui souligne les travaux concernant une utilisation clinique efficiente des médicaments en l’occurrence les corticoïdes injectables. Elle est co-investigatrice sur plusieurs projets de recherche subventionnés par des pairs et supervise régulièrement des résidents pour des activités de recherche. Il s’agit d’une conférencière très populaire qui a été invitée à 14 reprises dans des congrès provinciaux, nationaux et internationaux.

Sur le plan administratif, elle est la chef de la section musculosquelettique au département de radiologie du CHUM. Elle fait face toujours avec beaucoup de courage et détermination à une situation difficile dans la section MSK, qui a vu deux de ses membres partir dans les derniers mois. Je n’ai aucun doute que nous allons trouver de la relève pour remplumer cette section car travailler avec Véronique est définitivement un privilège.

Comme vous pouvez le constater, la docteure Véronique Freire a développé sur une courte période de temps un leadership clinique, académique et administratif tout à fait admirable. Véronique fait constamment preuve d’un professionnalisme exceptionnel doublé d’une grande humanité. Je veux insister sur ce point, je n’ai jamais vu Véronique en colère. Même si c’est une fille extrêmement déterminée, elle est toujours calme, en contrôle et empathique avec ses patients, étudiants et collègues. Elle intègre de manière naturelle les qualités de leadership qui sont basées sur l’intégrité, le rôle de modèle, l’implication, la prise de décision et l’imputabilité, la communication, le travail d’équipe et la créativité. C’est pourquoi elle est unanimement appréciée par tout son entourage

Sur le plan personnel, elle a une grande conscience sociale et environnementale. Grace à elle, les assiettes et couverts en plastique ont disparu de notre lunch de groupe du mercredi midi. Il  semble que même à la maison, Vincent Oliva commence à connaître le chemin vers le bac de recyclage. Elle a aussi su concilier travail famille avec l’ajout dans la famille Freire Oliva du petit Oscar qui semble avoir quelques prédispositions génétiques pour la radiologie.

Pour Conclure, Véronique a un début de carrière exceptionnel. Elle est dotée d’une personnalité remarquable et attachante que Bernadette Nogrady elle-même aurait certainement appréciée! Encore une fois, bravo!